06-Nov-2011
|
|||||||||||
|
|||||||||||
hug us on facebook or join the gang and post yourself
• elsewhere
Hall Of Fame
|
|||||||||||
• Directors talk part 01 Fanhall Studio Interview avec Zhu Rikun, fondateur de Fanhall Studio • Pouvez-vous d'abord vous présenter et présenter Fanhall Studio ? "Fanhall a été fondé en Décembre 2001. A ce moment-là, les films indépendants commençaient à être diffusés en Chine. Le développement de l'internet en Chine favorise l'acceptation de ce genre de "produits" culturels. Les personnes visionnant ces films reçoivent en permanence des informations nationales et internationales similaires. • Depuis plusieurs années maintenant, beaucup de productions chinoises choisissent le format DV. cela permet ainsi aux réalisateurs de filmer ce qu'ils souhaitent sans trop de contraintes. Quelle en est la situation aujourd'hui? "Les productions réalisées en DV attirent l'attention nationale et internationale. Chaque année, une grande quantité de films - dont les documentaires - sont produits en DV, par exemple, les créations littéraires et artistiques de Cui Zi'en (note 1) et Chen Yusu (note 2), du côté documentaire "A L'ouest des Rails" (note3) ou encore "Mourrir vaut mieux que vivre" (note 4) etc... Mais les DVs ne passent pas par le circuit du cinéma, selon les presciptions du gouvernement chinois. A présent, la principale façon d'atteindre les spectateurs est le DVD ou dans le cadre de festivals. Je dois dire qu'en Chine, il n'existe pas de possibilité d'emprunter le circuit officiel, y compris la télévision. • Depuis quelques temps, le documentaire est remis en valeur et emploie des formes diverses et se mélange avec la fiction soit en intégrant des éléments fictionnels ou soit en élaborant une trame narrative proche de celle de la fiction. De même que la fiction puise sa source dans le réel, adoptant une approche quasi-documentaire. Pensez-vous que cette séparation entre le documentaire et fiction tend à disparaître ? "Je pense que la séparation entre documentaire et fiction est artificielle, bien sûr quelque fois elle semble faite à dessein. De mon côté, je préfère cette séparation, je souhaite une différence visible. Probablement de nombreuses personnes ont la même façon de voir les choses, donc cette séparation est peut-être difficile à faire disparaître. • Quelles sont les influences de ces jeunes réalisateurs ? Comment se situent-ils par rapport aux réalisateurs de la 5ème génération (Chen Kaige, Zhang Yimou, Tian Zhuangzhuang...) et ceux des années 90 (Jia Zhangke, Zhang Yuan, Wang Xiaoshuai...) ? (note 5) "Si les jeunes réalisateurs dont vous parlez sont ceux venant après la 6ème génération, leur influence est marginale. La plupart de la 5ème génération tourne maintenant des films commerciaux et depuis 1990, ce que l'on appelle 6ème génération, est dans une situation aussi embarrassante. Leur création décline déjà et les films commerciaux de la 5ème génératio ne font pas recette. • Comment envisagez-vous les productions indépendantes à venir ? "Pour moi, concernant les productions indépendantes dont les documentaires, l'avenir est très optimiste. Cet optimisme peut-être n'est pas synonyme de marché florissant, mais le plus important c'est que le vrai esprit d'indépendance peut donner une toute nouvelle idée et une nouvelle connaissance à la population chinoise d'elle-même et de la société; ce renouvellement peut nous laisser comprendre des choses dont beaucoup de chinois dans le passé ne disposaient pas de telles libertés, d'indépendance et de progrès social, de responsabilité... • Interviewer: Marina Foxley Notes note 1 Cui Zi'en est un réalisateur, vidéaste avant-gardiste, professeur, scénariste, écrivain et un activiste gay vivant à Pékin. Il a publié neuf romans en Chine et à Hong Kong, dont l'un "Uncle's past" a reçu le prix de Radio Littérature en 2001 en Allemagne. note 2 Andrew Chen Yusu est le réalisateur de Shanghai Panic (2001) et Welcome to Destination Shanghai (2003), tournés en DV. note 3 Tiexi Qu : A L'Ouest des Rails de Wang Bing (2003). Un documentaire monumental de 9 heures en trois parties (Rouille, Restes et Rails), tourné en DV qui a été primé dans plusieurs festivals internationaux. note 4 Vivre vaut mieux que Mourrir de Chen Weijun (2003). Primé dans plusieurs festivals, ce documentaire s’intéresse aux ravages de l’épidémie du sida dans un village du centre de la Chine, où 60% de la population a été contaminée par le virus en donnant leur sand au début des années 90 pour pouvoir augmenter leurs revenus. note 5 L'histoire du cinéma chinois a été divisé en générations de réalisateurs. Cependant cette partition est parfois ambiguë et plusieurs réalisateurs Chinois refusent de porter une étiquette représentative d'une génération. -------- Le documentaire chinois, Le Voyage Poétique (Meng You) de Huang Wenhai et produit par Zhu Rikun a reçu le Grand Prix du Cinéma du Réel qui s'est déroulé au Centre Pompidou du 10 au 19 mars 2006. A special presentation of independent Chinese documentaries,
• Directors talk part 01 english
|
|||||||||||
|
|||||||||||
Hall of Fame Directors Lounge is kindly supported by our heroes: placebo FX, Fragments, Berliner Licht & Silber, Cinema Desaster, monitoranimation.de, |
|||||||||||